lundi 19 janvier 2009

Migration

Retrouvez dorénavant Bible & Psycho à l'adresse suivante :
http://biblepsycho.free.fr

mercredi 26 novembre 2008

Réseau des scientifiques évangéliques


Le « Réseau des scientifiques évangéliques » rassemble professionnels et étudiants des filières scientifiques et leur permet de rencontrer d'autres chrétiens engagés dans la recherche, l'enseignement et les études des sciences.

La première journée annuelle d'études et de rencontre aura lieu le samedi 17 janvier 2009 à Paris sur le thème : La science peut-elle être neutre ?

Une nouvelle occasion de créer du lien. Inscription en ligne.

vendredi 14 novembre 2008

développement et évolution

Suite à la présentation du site du Club Science et Foi, la question de l'évolution a été soulevée. Pourquoi traiter d'un sujet si polémique ici : la science comprise comme la construction de la connaissance n'est pas un ennemi de la bible. Le scientifique cherche à comprendre le monde dans lequel il vit, et le scientifique chrétien s'émerveille devant l'oeuvre du Créateur. La construction des connaissances cherche à atteindre un savoir vrai, mais ne prétendra jamais l'avoir atteint. Ainsi la foi ne constitue pas un obstacle à la connaissance, et réciproquement. Au contraire, elles s'entretiennent mutuellement.

Quelle est la place de l'évolution en psychologie ?

Une petite liste pour de futurs articles, avec quelques sources-pistes :
  • La psychologie évolutive : une branche de la psychologie qui s'intéresse tout particulièrement à l'évolution. http://lecerveau.mcgill.ca
  • Le dessin de l'enfant
    Le développement du dessin de l'enfant suit l'évolution de l'art graphique.
  • Développement cognitif
    La construction des mathématiques chez l'enfant semble suivre le chemin de la construction scientifique.
  • Adapation du comportement
    Maintien, renforcement et affaiblissement : des concepts présents chez l'animal comme chez l'humain.

mercredi 25 juin 2008

Accompagnement psychologique et spirituel

Ce livre a le mérite de se présenter de façon très accessible et bien documenté, sans pour autant rester superficiel. Il constitue une bonne première approche crédible de la relation d'aide pour quelqu'un qui possède quelques bases générales, et prêt à entrer dans plusieurs sujets sur 436 pages.

J'ai apprécié la place humble et précautionneuse que garde l'accompagnant : il connait ses limites et sait orienter la personne qu'il accompagne vers un spécialiste.

J'ai aussi pu y découvrir les bases de l'analyse transactionnelle, le cursus universitaire général de psychologie n'étant pas axé principalement sur les psychothérapies.

Je pense que la plupart des informations peut être facilement retrouvée dans d'autres documents. Celui-ci regroupe tout de même un contenu important sur le même thème, et se dote de plus de ces trois aspects particuliers que j'ai appréciés :
Les partis pris y sont justifiés, notamment en ce qui concerne la conception du pardon.
Des parallèles bibliques apportent des illustrations claires et enrichissantes.
La prise en compte du spirituel se retrouve régulièrement tout au long de l'ouvrage, mais n'est pas centrale dans tous les chapitres.

Petit aperçu du sommaire en pas moins de 23 chapitre :
  • Le contrat en relation d'aide
  • Les trois états du moi : parent, adulte, enfant
  • Les signes de reconnaissance et la structuration du temps
  • Les scénarios de vie
  • Les besoins et les frustrations
  • Les sentiments
  • Le pardon et la colère
  • Le sentiment de culpabilité
  • L'écoute
  • Une pratique de l'accompagnement
  • Quelques outils efficaces en relation d'aide
  • Le changement
  • Les psychopathologies - la dépression
  • Les dépendances
  • Le harcèlement moral, le pervers narcissique
  • La violence conjugale
  • Les abus sexuels
  • Les abus spirituels
  • Face à la souffrance
  • Les silences de Dieu et nos déserts
  • L'identité
  • Nous épanouir selon nos talents
  • Nous adapter
Poujol, J. (2007). L'accompagnement psychologique et spirituel : Guide de relation d'aide. La Bégude de Mazenc : Empreinte temps présent.
4ème de couverture sur la librairie CLC

mardi 24 juin 2008

détente

Vue globale des champs d'étude ordonnés. Cette image me rappelle que nous étudions tous le monde qui nous entoure, à un niveau différent. Nous cherchons alors en tant que chrétien la part de la bible dans notre compréhension du monde. Voici donc un site sur les liens entre science et foi, loin de se restreindre à la psychologie.

http://xkcd.com

mercredi 18 juin 2008

Walden 2

Walden 2, écrit par B.F. Skinner en 1945, n'est pas un écrit scientifique, mais un roman et conte philosophique présentant une utopie régie par l'ingénieurie comportementale. Une belle oeuvre de science fiction, donc.

Le principe de cette utopie est bien entendu de chercher à construire la communauté parfaite, mais la particularité ici est la démarche expérimentale : des essais sont réalisés, ce qui fonctionne est gardé, ce qui ne fonctionne pas est abandonné. Le fondateur de la communauté, Frazier, fait visiter à une demie-douzaine d'universitaires ce nouveau lieu de vie, en expliquant son fonctionnement.

Le chapitre 13 m'a bien plu pour le programme d'éducation des enfants : apprentissage de la frustration, mais aussi du partage, et des comportements pro-sociaux... Un conditionnement systématique pour que tous deviennent bons.

Le chapitre 14 explique ensuite que d'autres révolutions ont eu ou non du succès en fonction des situations (le peuple était-il prêt, que vivait-il à ce moment...). Par exemple "Aimez vos ennemis" et "ne vous souciez pas du lendemain" est "une invention psychologique pour soulager un peuple opprimé" qu'était le peuple juif à l'époque de l'occupation romaine. Le responsable de la communauté expérimentale montre aux visiteurs que Jésus a découvert la pratique de l'émotion opposée pour éviter des dévastations intérieures.

Du fait de l'orientation comportementale, le mal est dans ce livre expliqué par les pressions de la société : sociale, économique, idéologique... En résumé, cette communauté expérimentale aurait moyen de devenir parfaite en construisant une société parfaite. En effet, si on élimine les conséquences positives à une mauvaise action ou une mauvaise émotion, celle-ci tendrait à disparaître par inadaptation. Ces émotions mauvaises auraient été adaptées dans le passé, mais ne le sont plus dans les conditions actuelles et font du mal à l'homme, qui a désormais la possibilité de les réduire, si la société elle-même ne les maintient pas. L'intervention de l'homme par sa science résoudrait toute souffrance pour instaurer un paradis terrestre.

En résumé, le paradis ne dépendrait que des contingences de renforcement, car l'Homme ne serait ni bon ni mauvais, son comportement étant contrôlé par les conséquences.

D'ailleurs, l'idée défendue par Frazier est que "ce que Jésus offrait en échange de l'amour de ses ennemis, c'était le paradis sur Terre, c'est-à-dire la paix de l'esprit." Ceci me semble en partie vrai, mais demeure très restrictif de ce que Jésus est réellement venu offrir : la réconciliation avec le Créateur, et sans fin. Frazier ne l'avait manifestement pas saisi...

Si vous connaissez les bases théoriques du comportementalisme, vous remarquerez que je n'ai pas fait allusion à deux autres éléments contrôlant le comportement, à savoir l'antécédent et le contexte situationnel. Une ouverture sur un prochain article...

samedi 31 mai 2008

Dissonance cognitive

La dissonance cognitive est un concept issu de la psychologie sociale des années 1950 avec Festinger. Par "cognition", Festinger entend : connaissances, opinions ou croyances sur l’environnement, sur soi ou sur son propre comportement. Il s'agit de comprendre ce qui se passe lorsque deux cognitions incompatibles sont présentes à la fois : maintient de la plus robuste.

La croyance religieuse peut être plus robuste face à d'autres éléments (philosophiques, scientifiques, etc) de par plusieurs facteurs :
  • de façon générale
    • le support social (d'autres croient la même chose et m'encouragent),
    • l'état non-vérifiable d'éléments de croyance,
    • l'ancienneté de la croyance (être enseigné enfant ou vivre dans une culture religieuse)
    • l'engagement actif (plus je me suis investi, moins j'accèpte de m'être trompé)
  • mais aussi spécifiquement à la foi en Dieu
    • l'action de l'Esprit Consolateur,
    • l'appui sur la Parole de Dieu, la bible,
    • l'appui sur l'action de Dieu, sa réponse à la prière
La croyance sur ses propres comportements va influer sur les comportements, mais une habitude de comportement peut être plus robuste qu'une croyance : Par exemple, je sais que c'est bien d'aller au culte le dimanche, mais j'ai l'habitude d'aller au foot. Deux résolutions possibles à cette dissonance : adapter mon comportement à ma croyance, ou adapter ma croyance à mon comportement. Soit j'arrête le foot le dimanche ; soit je me dis que ce n'est pas si important d'aller au culte le dimanche, l'important c'est ce que je crois dans mon coeur... C'est dans un certain nombre de cas la deuxième solution qui est la plus facile à envisager, sachant que le foot aussi constitue un support social, un engagement actif, une présence culturelle, et une habitude de longue date.

Il peut donc être intéressant d'identifier les dissonances cognitives en connaissant leur processus pour faire des choix ou aider quelqu'un dans ses choix.

Pour aller plus loin sur Wikipedia : Dissonance cognitive ; Croyance et dissonance cognitive